- pas sur AMG
- RifRaf dec 2010 : Ceux qui s'attendent à replonger dans le coeur sombre et ombrageux et les nuées bruitistes d'un post-rock monolithe et monomaniaque en seront pour leurs frais. Le troisième album des anglais est monté sur grand braquet pour entamer l'ascension vers ses sommets. Bien charpenté, plus engageant, 'He who saw the light’ s'aventure à davantage d'espaces et de variations, picorant même quelques graminées new wave pas du tout superflues. Ainsi l'entrée en matière brute , ‘When we were kings' toute en nostalgie Editors (le stade en moins) annonce la possibilité d'un climax en court d'album qui fait trépigner d'avance. N'était la sagesse d'I Like Trains’ de faire durer le plaisir de l'ascension, en maîtrisant ses émotions pour les distiller aux meilleurs instants. Ainsi après une cavalcade martiale (A ‘father's son') et une trouée de lumière noire ('We saw the deep'), 'Hope is net enough' est un premier répit bienvenu dans ce qui s'annonçait comme un éboulis d'émotions crues et froides. Le disque reprend ensuite son rythme fait de brisures, d'éclats et de battements de coeur. Rasinez la chair et vous retrouverez l'os post-rock. Mais ici, I Like Trains s'est remplumé pour l'hiver et donne corps à un disque solide, fragile, sur un fil tendu en haut d'un précipice. Se bonifie après écoutes. (no)
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